• www.amazon.fr


     

    « Encore six heures et je serai mort. Est-il bien vrai que je serai mort avant la fin du jour ? » Bientôt, sa tête roulera dans la sciure. Jugé, emprisonné, enchaîné, il attend dans l'épouvante. Sa grâce lui a été refusée. « J'ai peur » – et notre peur grandit avec la sienne. L'aumônier viendra, puis les assistants du bourreau. Il montera dans la charrette, traversera la foule hideuse buveuse de sang. Au bout de la marche au supplice, l'apparition de la guillotine, et l'échelle qui mène à l'échafaud. On dit qu'on ne souffre pas, que c'est une fin douce, mais qui le sait ?
    On ne sait rien de cet homme que la justice va assassiner, sinon qu'il est trop jeune pour mourir. Avec lui, nous vivons ce cauchemar, cette absurdité horrifiante de la peine capitale que, personne avant Victor Hugo n'avait songé à dénoncer.

    Roman de 103 pages

    Commander


    1 commentaire
  • www.amazon.fr

    “Si vous voulez retrouver votre fils et votre amie vivants, attendez les instructions. Ne prévenez pas la police.” Le message est écrit à la craie, en lettres inégales, sur l’ardoise des commissions. Et il est signé : “Renard.” Pour Steve Peterson, dont la première femme a été froidement assassinée, le cauchemar recommence. Comment pourrait- il seulement se douter que son fils et son amie sont séquestrés au sous-sol de la gare centrale, que la porte du local où ils se trouvent est piégée et que l’assassin a bel et bien l’intention de tout faire sauter ? Steve prévient aussitôt le F.B.I. Pendant ce temps, un jeune homme s’apprête à mourir pour un meurtre qu’il n’a pas commis. Le compte à rebours est en marche… Une intrigue habile, des personnages attachants, une atmosphère et un suspense terribles : Mary Higgins Clark sait raviver chez ses lecteurs l’écho de leurs peurs les plus enfouies.

    Roman policier de 286 pages

    Commander


    2 commentaires
  • www.amazon.fr

    Mathias, une trentaine d'années mais une âme d'enfant, vient de perdre sa mère. Sans le géant qu'il rencontre sur le parking de l'hôpital, que serait-il devenu ? Giant Jack, 4,50 mètres, " docteur en ombrologie ", soigne les gens atteints de deuil. Il donne à son protégé une ombre, des livres, la capacité de vivre encore et de rêver malgré la douleur... Il le fera grandir.

    Roman en partie autobiographique de 150 pages

    Commander


    1 commentaire
  • Jacques Sirgent, directeur du Musée des vampires et des créatures de l’imaginaire, déjà auteur du Livre des vampires chez Camion Noir, sort une nouvelle traduction intégrale de Dracula de Bram Stoker chez ce même éditeur. A cette occasion il rencontre la traductrice Isabelle Drouin pour une conversation autour de ces choix stylistiques ou de traduction pure dans laquelle il met en avant les incohérences et les « oublis » des traductions précédentes.


    Isabelle Drouin :
    Monsieur Sirgent, j'ai été enthousiasmé par votre traduction intégrale du Dracula de Bram Stoker et je souhaiterais vous poser cette simple question : pourquoi avoir traduit cet énorme ouvrage encore jamais présenté en version intégrale ?

    Jacques Sirgent :

    Pendant très longtemps le roman Dracula fut considéré comme une curiosité littéraire dont le succès phénoménal était un leurre, basé plus sur le côté novateur du sujet abordé plutôt que ses qualités proprement littéraires. Sur trois mille exemplaires d'un premier tirage famélique, seuls 2700 trouvèrent preneur alors que Dickens vendait plus d'un million et demi d'exemplaires de chacun de ses livres, en moyenne. Hall Caine à qui le roman Dracula, sous le nom de Hommy-Beg, est dédié tirait lui aussi à plus d'un million d'exemplaires pour chacun de ses livres.

    Le succès de Dracula est venu après l'adaptation théâtrale et surtout l'adaptation filmée que Tod Browning en fit en 1931.

    La première traduction partielle en langue française ne parut qu'en 1919 ; c'est tout dire. Stoker n'est cité pour ainsi dire dans aucune anthologie de littérature de langue anglaise, tous genres confondus, alors qu'on y trouve toujours les noms de Horace Walpole et d'Ann Radcliffe. Alors, les éditeurs ne cherchaient pas une traduction vraiment fidèle et qui aurait exigé que le texte français soit considérablement plus long que la version originale, vu que la langue anglaise est plus concise.

    Viennent se greffer des problèmes purement linguistiques : des phrases en clair obscur comme celle où Jonathan Harker répond à Dracula

    "I know no more than the dead where even to look for them"

    lorsque ce dernier lui fait remarquer que les paysans locaux sont des imbéciles et des lâches qui ne sortiraient pour rien au monde la nuit même pour découvrir un trésor...


    Il y a des phrases essentielles qui disparaissent comme les allusions de Jonathan Harker au caractère presque indécent des tenues paysannes de certaines femmes entrevues dans les contrées qu'il traverse et qui trahissent le côté très "victorien" et même proprement refoulé de Jonathan.

    Il y a le rendez-vous donné par Quincey Morris à l'honorable Arthur Holmwood et qui se trouve en Corée... Le Korea étant un club de gentlemen privé comme il en existait beaucoup en Angleterre !

    Il y a la "sorte" de bibliothèque qui contient des livres qui ne sont pas tous cités dans les diverses traductions et dont certains sont de nature à révéler les vraies raisons qui poussent Dracula à déménager à Londres plutôt qu'à Berlin, Rome, Paris, Moscou ou Prague...

    Il a les longues conversations de Mina, accompagnée de Lucy, avec monsieur Swales, un marin à la retraite et qui aime à raconter aux deux demoiselles, assises sur un banc du cimetière de Whitby, des histoires de marins et de fantômes, mais dont certains termes sont donnés en dialecte et disparaissent dans les traductions françaises...

    Il a la traduction de "bloofer lady" qui est le terme qu'emploient les jeunes enfants qui ont été victimes des morsures de Lucy devenue vampire...Ce terme recouvre les mots beautiful et lady que les enfants défavorisés de cette partie de Londres préfèrent accoler ; la transcription phonétique n'est pas simple. J'ai choisi « blédame »... pour belle dame et blesser ...

    Mais il y a surtout la façon dont on doit rendre le style propre à chacun des personnages du livre.

    Dracula est une œuvre épistolaire où plusieurs personnages racontent presque au jour le jour et à tour de rôle ce qui leur arrive et arrive aux autres qui les entourent. Bram Stoker a réussi le tour de force de doter chacun de ses et ces personnages d'un style qui lui est propre et il est impératif de rendre ces différences dans la traduction.


    Mina est une femme admirable, mais que Stoker présente aussi comme étant très fleur bleue avec des préoccupations qui ne sont pas celles de ses compagnons. Elle a le sens du détail poussé presque à l'infini et quand elle écrit que le cimetière de Whitby est "all full of tombstones", c'est un détail qui disparaît dans d'autres traductions puisque à première lecture il semblerait qu'elle dise seulement que « le cimetière est plein de tombes », ce qui prêterait à sourire, mais en réalité elle précise que le cimetière est entièrement occupé par les pierres tombales et qu'il n'y a donc que très peu de ce qu'on appellerait aujourd'hui « d'espaces verts ». Cela change l'image que le lecteur se fait du cimetière. Elle utilise des qualificatifs qui à l'époque, passaient pour très féminins comme "lovely","nice" ... il faut les rendre en français.


    Il y a aussi les glissements sémantiques entre la différence dans l'expression de chacun des personnages et qui est en rapport direct avec l'un des messages codés du roman Dracula : la vérité et le bien ne sortent pas forcément de la bouche de ceux qui s'expriment le mieux. En résumé, le bien n'est pas aussi facile à identifier qu'il y paraît. Car celui qui s'exprime le mieux est Dracula, bien qu'il s'en défende et celui qui s'exprime le plus clairement est Renfield, l'aliéné ...

    Par contre, le professeur van Helsing, qui détient la vérité et le pouvoir, parle mal, et le fait qu'il soit étranger n'excuse pas tout puisque le comte Dracula est lui aussi un étranger. Van Helsing ne trahit ses émotions que par sa manière de s'exprimer ; parfois il parle correctement et parfois il se laisse à aller à des phrases du style "moi vouloir tuer vampire". Il faut absolument rendre toutes ses nuances en français pour que le lecteur saisisse toutes les facettes d'une personnalité plus complexe qu'il n'y paraît. Il n'est donc pas question de mettre des imparfaits du subjonctif français dans la bouche du professeur !

    Il y aussi la musicalité de la langue anglaise, difficile à rendre en français. Elevé au Canada et parlant anglais et français dans ma famille, diplômé d'anglais et de français, écrivant, publiant et traduisant depuis de très nombreuses années dans les deux langues j’ai acquis une familiarité avec cet aspect essentiel de la langue anglaise, ce qui m'a permis, je pense, de donner une traduction des plus fidèles à cette phrase clef du roman, en apparence très simple :

    "Listen to them, the children of the night. What music they make".


    Isabelle Drouin :
    Je vous remercie M. Sirgent pour le privilège que vous m'avez accordé avec votre traduction à la fois si précise et complète, mais aussi si littéraire, fluide et je dirai même aérienne.

    Vous avez, M. Sirgent fait pour Bram Stoker ce que Baudelaire a fait pour Edgar Poe.

    Jacques Sirgent :
    C'est moi qui vous remercie Madame.

    Source : http://www.actualitte.com


    votre commentaire
  • passion-livre.over-blog.com

    15 septembre 1890 (Torquay) - 12 janvier 1976 (Wallingford)

    Agatha Mary Clarissa Miller est née le 15 septembre 1890 à Torquay dans le Devon, d'un père américain, Frederick Alvah Miller, et d'une mère britannique Clarisse Margaret Boehmer, fille d'un capitaine de l'armée britannique. Ses parents lui offrent une éducation à domicile soignée, puis c'est essentiellement sa mère qui s'occupe d'elle suite à la mort de son père. Cette éducation lui permet d'écrire très tôt des poèmes, des contes et des nouvelles, encouragée par sa mère. Ainsi, en 1906, Agatha part à Paris pour étudier le chant et le piano, mais son trac et sa timidité excessive auront raison de ses talents. Aussi, elle regagne le Royaume-Uni.

    Au début de la Première Guerre mondiale, elle épouse Archibald Christie, dont elle conservera le patronyme comme nom de plume. À la fin de la guerre, elle donne naissance à sa fille unique, Rosalind.

    Durant la guerre, elle s'engage comme infirmière bénévole, ce qui lui permet de se familiariser avec les poisons et autres drogues qui apparaissent dans ses romans. Pendant son temps libre, elle écrit son premier roman policier, La Mystérieuse Affaire de Styles, à la suite d'un pari avec sa sœur. La lecture du Mystère de la chambre jaune de Gaston Leroux serait à l'origine de sa vocation.

    En 1920, elle trouve enfin un éditeur, Bodley Head, qui accepte de publier son premier roman, La Mystérieuse Affaire de Styles, où Hercule Poirot apparaît pour la première fois. En 1926, avec la publication de son septième roman, Le Meurtre de Roger Ackroyd, Agatha Christie devient une des figures majeures du roman policier. Son succès est assuré grâce aux personnages de Hercule Poirot et de Miss Marple. Ses ouvrages se succèdent ensuite au rythme d'un ou deux par an.

    En décembre 1926, très affectée par la mort de sa mère et l'infidélité de son mari, Agatha Christie disparaît pendant une dizaine de jours avant d'être retrouvée dans un hôtel de Harrogate où elle séjourne sous le nom de la maîtresse de son mari. La presse, divisée sur les raisons de cette disparition, n'écarte pas l'idée d'un coup médiatique.

    En 1928, le divorce est prononcé. En 1927, lors d'une croisière au Moyen-Orient, elle fait la connaissance de l'archéologue Sir Max Mallowan, qu'elle épouse en secondes noces en 1930. Elle l'accompagne alors en Syrie et en Irak, pour des campagnes de fouilles archéologiques qu'elle transposera comme décor dans quelques histoires, notamment meurtre en Mésopotamie.

    En 1952, la pièce de théâtre The Mouse Trap est présentée pour la première fois à Londres.

    Elle est élue présidente du Detection Club en 1957, succédant à Dorothy L. Sayers.

    Agatha Christie meurt le 12 janvier 1976 dans sa résidence de Wallingford, près d'Oxford. Elle suit de peu ses personnages fétiches, car :

    • Hercule Poirot s'éteint en août 1975 avec Hercule Poirot quitte la scène, le New York Times ayant même publié une nécrologie le 6 août 1975.
    • Miss Marple résout sa Dernière Énigme en 1976, mais le titre est posthume et le personnage ne meurt pas dans l'œuvre, à l'inverse d'Hercule Poirot.

    Source : http://fr.wikipedia.org


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires