8 novembre 1847 (Clontarf) - 21 avril 1912 (Londres)

Abraham Stoker, dit Bram, est né le 8 novembre 1847 à Clontarf, dans la banlieue nord de Dublin en Irlande. Il est le troisième enfant d’une famille qui en compte sept. De santé délicate, il doit garder la chambre jusqu’à l’âge de huit ans, nourri, alors, de récits et de vieilles légendes irlandaises contés par sa mère, l’écrivain Charlotte Matilda Thornley. Guéri, Bram Stoker devient à seize ans un robuste adolescent et est surnommé “le géant à la barbe rousse” par ses camarades du Trinity College de Dublin. Passionné par la poésie, la littérature avec notamment les œuvres controversés de l’auteur Walt Whitman, il est très attiré par le théâtre et deviendra même, gracieusement, chroniqueur théâtral pour le journal le Dublin Evening Mail. Diplômé en mathématiques à 23 ans, il suivit dans un premier temps le parcourt de son père dans l'administration et se fit élire au rang de conseiller financier de la Société Historique. Parallèlement à son travail de fonctionnaire, il s’essaya à la création littéraire et publia, en 1875, son premier roman The Chain Of Destiny.
 

En 1876, il fit la connaissance du célèbre comédien Shakespearien Henry Irving, qui devenant deux ans plus tard, directeur du Lyceum Theatre de Londres, demanda à son ami Stoker d’en devenir l’administrateur. Acceptant l’offre et juste avant de partir vers la capitale anglaise, il épouse, Florence Ann Lemon Balcombe à Dublin. Elle lui donnera l'année suivante un fils, Noël. Les dix premières années à Londres vont être prospères pour Stoker, et lui permette de fréquenter la belle société londonienne. Irving lui donne de plus en plus de responsabilités comme l’organisation des tournées théâtrales en Amérique et en Europe. Pendant son temps libre, il commence à écrire des histoires pour enfant comme le recueil de nouvelles de 1882 Under the Sunset (Au Delà du crépuscule). Sa première oeuvre romanesque fut publié en 1891, The Snake's Pass suivie, en 1895, par Shoulder of Shasta et The Watter's Mou.
 

C’est lors des fréquentations de la “Compagnie des Beefsteaks” dans les salons du théâtre, que Stoker fit la connaissance de passionnés de surnaturel comme l’orientaliste et explorateur Richard Burton ou du Dr Arminius Vambery. Ce dernier connaissait parfaitement les légendes et le folklore d’Europe centrale comme celle du chevalier Vlad Tepes, célèbre pour son extrême cruauté et dont le surnom était Drakul. La légende veut que Stoker fut aussi membre de "La Golden Dawn", l’une des plus célèbres sociétés secrètes d’occultisme, très prisé à cette époque par de nombreuses personnalités anglaises. Commencé sept ans plus tôt, c’est en mai 1897, que sortit son roman culte : Dracula. Pour écrire cette "Bible du vampirisme", Bram Stoker, très perfectionniste et par souci d' authenticité, passa des journées entières de recherches à la bibliothèque du British Museum. Il visita de nombreux endroits afin de les décrire les plus fidèlement et se documenta sur les us et coutumes pratiqués dans les pays de l'Europe Centrale. Bien que son roman à sa sortie fut un succès mitigé, cela lui vaut quand même son adhésion au "Cercle des Génies de l’Etrange", qui reconnaît en Stoker un nouveau maître du récit fantastique, même si aucun de ses autres récits ne réussiront à atteindre la puissance évocatrice de Dracula et qui, sans cette oeuvre maîtresse, aurait sans doute fait tomber Stoker dans l’oubli.
 

En 1898, le Lyceum Theatre connut un grave incendie qui entraînèrent d'importantes difficultés financières et rendit houleux les relations entre les deux hommes. Stoker se consacra de plus en plus à l'écriture et publia plusieurs romans comme The Mystery of the Sea en 1902, The Jewel Of Seven Stars en 1903 et The Man en 1905. A la mort d'Henry Irving, en 1905, il entreprit l'écriture de sa biographie intitulé Personnal Reminiscence of Henry Irving. Bram Stoker mourut le 20 avril 1912 à Londres sans qu’on sache vraiment quel mal l’a emporté.

Source : http://www.pochesf.com

46. Synopsis et manuscrit
Lorsque vous envoyez votre manuscrit à un éditeur, joignez un synopsis (un résumé en une ou deux pages), une lettre d’intention présentant votre projet, un mini CV en rapport avec votre thème. Allez voir leur site et regardez si vous pouvez envoyer votre texte par mail ou par voie postale. Lisez le catalogue et renseignez-vous sur la production de l’éditeur.

47. Étude de marché
N’envoyez pas un roman de science-fiction à un éditeur spécialisé dans la poésie ou la cuisine bretonne ! Dans votre bibliothèque de quartier, lisez les livres des maisons que vous visez !

48. L’état du marché
Les grands éditeurs (Hachette, Grasset, Gallimard...) acceptent un manuscrit de roman sur MILLE en moyenne ! Pensez plutôt aux petits et moyens éditeurs, qui savent encore prendre des risques sur des inconnus. À moins que vous n’ayez un très épais carnet d’adresse...

49. L’édition indépendante
Si tout le monde vous refuse, créez votre maison d’édition, publiez vos textes avec TheBookEdition ou Lulu. Faites parler de vous, bougez-vous, et les éditeurs traditionnels vous regarderont différemment. L’édition indépendante n’est pas une fin en soi, mais un passage, lancez la machine et devenez mercenaire, à votre propre service, à l’affût des opportunités...

50. L’édition électronique
D’ici à quelques années, la moitié au moins de la production littéraire sera sous forme d’ebook. Vous pouvez anticiper le mouvement, et diffuser déjà vos oeuvres ainsi. C’est un moment unique pour les auteurs, profitez de cette chance !

Envie d’aller plus loin ? Ne restez plus seul face à la page blanche, donnez sa chance à votre manuscrit, et laissez-moi révéler l’écrivain qui est en vous !
alain@je-publie-mon-livre.com

Alain Jamot, conseiller littéraire
Source : http://www.je-publie-mon-livre.com

41. Écrire et/ou éditer = la moitié du travail
Le marketing, la promotion de votre livre représente 50 % du temps et des efforts nécessaires pour obtenir des résultats : forums, blogs, salons, articles dans la presse, tous les moyens sont bons pour faire parler de vos bouquins, ne négligez pas cet aspect ! En indépendant ou chez un éditeur, la promotion est vitale.

42. Web marketing
Investissez-vous dans l’Internet, maîtrisez-le : c’est aujourd’hui le moyen le plus puissant, et le moins cher, pour toucher votre public. Découvrez quel est votre public, ses centres d’intérêt, cultivez votre niche, mettez en place une stratégie.

43. Communiqué de presse
Pensez à un communiqué de presse, en parlant non pas de vous, mais du contenu de votre livre, de sa cible et de ses besoins !

44. Allez chercher vos lecteurs
N’attendez pas que vos lecteurs vous découvrent, allez les chercher. Créez votre blog, partagez votre expérience quotidiennement, l’enthousiasme est communicatif! Faites des campagnes d’e-mailing, cultivez et développez votre réseau. Un livre sans promotion, aussi simple soit-elle, c’est un livre sans lecteur, et donc un livre mort.

45. Écriture et revenus
Écrire rapporte assez peu financièrement : la quasi-totalité des pros cumulent enseignement, journalisme, édition ou conseil pour générer un revenu suffisant. Marc Lévy ou Anne Gavalda représentent des exemples de réussite exceptionnelle et rarissime !
Quand on débute, il vaut mieux penser à l’aboutissement que représente une publication, et aux économies réalisées en s’intéressant sérieusement à la conception, la fabrication et la promotion d’un livre. Pour les essais/documents, le principal bénéfice provient du statut d’expert qu’un livre vous confère, par rapport à vos concurrents.

Alain Jamot, conseiller littéraire
Source : http://www.je-publie-mon-livre.com